Introduction : La gonarthrose est la première cause d’incapacité au-delà de 50 ans. Elle aboutit à la destruction
progressive et irréversible du cartilage avec altération de la membrane synoviale et de l’os sous chondral. Sa
prévalence augmente avec l’âge, variant entre 33 et 55% au-delà de 60 ans. Objectif : Décrire l’aspect
sociodémographique, clinique, paraclinique et thérapeutique de la gonarthrose vue en consultation de
rhumatologie au centre hospitalier universitaire de Bogodogo. Méthode : Il s’est agi d’une étude transversale et
rétrospective à visée descriptive allant d’octobre 2022 à septembre 2023. Notre population d’étude était tous les
patients reçus en consultation de rhumatologie du CHU-B chez qui le diagnostic de gonarthrose était posé.
Résultats : Ont été inclus 321 patients dont 80,69% de femmes. L’âge moyen était de 58,698 ans. Le siège était
bilatéral dans 64,17% des cas. La douleur était mécanique chez 282 patients. On notait 106 cas avec un
antécédent d’HTA, 17 cas de diabète, 6 cas de drépanocytose. Une notion de traumatisme du genou était
retrouvée chez 33 patients. Une notion de gonarthrose familiale était retrouvée chez 4 patients. Des troubles de la
statique étaient retrouvés chez 161 patients dont 44,21% de genu valgum et 38,32% de genu varum. On
dénombrait 172 patients ayant un stade 3 de Kellgren et Lawrence. Le paracétamol était utilisé chez 258 patients.
Conclusion : La gonarthrose est une pathologie très fréquente dans notre contexte à prédominance féminine.
Elle est bilatérale dans la majorité des cas et diagnostiqué surtout à un stade 3 de Kelgren et Lawrence.
gonarthrose, aspect, sociodémographique, clinique