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Apport de l’endoscopie œsogastroduodénale dans le diagnostic de la pathologie digestive haute chez l’enfant en milieu hospitalier,
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Discipline: Médecine clinique
Auteur(s): Soudré-Héma S, Béré-Somé C , Beni-DA HN , Ouédraogo A, Salou NR, Coulibaly A, Somda KS Sombié AR , Sawadogo A , Bougouma A
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Résumé

Introduction : L’endoscopie digestive haute est de plus en plus utilisée chez l’enfant.
Objectif : faire le panorama des affections du tractus digestif haut chez l’enfant à l’aide de l’endoscopie
œsogastroduodénale.
Patients et méthode : Il s’est agi d’une étude transversale mono-centrique à collecte rétrospective
du 1er septembre 2020 au 30 octobre 2023 soit sur une période de 3 ans. Ont été inclus, les patients
âgés de 0 à 15 ans ayant bénéficié d’une endoscopie digestive haute avec ou sans sédation simple
durant la période d’étude.
Résultats : On dénombrait 75 enfants sur les 1818 endoscopies digestives hautes réalisées. La
fréquence hospitalière était de 4,13 %, le sex-ratio de 1,08, l’âge moyen de 8,04 ans avec des
extrêmes de 11 mois et 15 ans. Les enfants de 0 à 2 ans représentaient 25, 33% de l’effectif. Les
principales indications étaient les épigastralgies (22,99%), l’ingestion de caustique (13,79%), les
douleurs abdominales (12, 64%) et la dyspepsie (9,2%). La tolérance était très mauvaise ou mauvaise
dans 70,67% ; assez bonne dans 21,33% ; bonne ou très bonne dans 8% des cas. Aucun incident
ou accident n’a été observé. Aucune endoscopie n’était revenue normale. Cent dix-sept lésions
endoscopiques ont été répertoriées. Les atteintes œsophagiennes représentaient 72,65% des cas,
celles gastriques, 15,38 % et duodénales 1,71%. A l’œsophage, on observait essentiellement une
œsophagite peptique dans 48,8% des cas, une hernie hiatale dans 35,71%, une sténose caustique
dans 8,33% des cas. Les gastropathies érythémateuses (35,29%), érosives (35,29%) et caustiques
(17,65%) étaient les affections les plus rencontrées à l’estomac. Une polypose et un cas de
pseudopolypes inflammatoires étaient observés au duodénum. Quatre patients ont bénéficié de
biopsies. L’étude histologique n’a été réalisée que chez deux d’entre eux. Elle était normale chez un
et une gastrite chronique à Helicobacter pylori était retrouvée chez l’autre.
Conclusion : L’endoscopie digestive haute est d’un grand apport dans le diagnostic de la pathologie
digestive haute chez l’enfant. L’idéal serait sa réalisation sous anesthésie générale qui permettrait
un meilleur confort pour le patient et le médecin. Cela reste toutefois difficile dans notre contexte
du fait de l’insuffisance en ressources humaines, matérielles et financières.
Les affections du tractus digestif haut chez l’enfant sont essentiellement des atteintes œsophagiennes.

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