Les lithofaciès du secteur de Gombélédougou, au Sud du Burkina Faso, sont une composante intégrée de l’étendue ceinture de Houndé, longue de 225km et large de 40km. En dépit de l’étroitesse de la zone d’étude, les investigations de terrain appuyées par des études détaillées sur lames minces mettent en évidence une variété de faciès contribuant à une mise à jour des données de base cartographique antérieure. Il s’agit : (i) d’andésites ± basaltiques, de tufs andésitiques et des dacites-rhyolites pour la série volcanique ; (ii) de gabbros et de micro diorites à yeux de quartz qui constituent des intrusions synvolcaniques ? ; (iii) de sédiments fins pélitiques ± graphito-manganésifère ; (iv) de granites assez bien circonscrits. Les évènements magmatiques sont spatialement associés à des venues hydrothermales par suite d’évènement tectonique, manifestées sous forme de corps filoniens (veines de quartz) plus ou moins minéralisés en or libre ? Selon leur concentration en or, ces veines, qui sont par ailleurs exploitées par les orpailleurs depuis au moins une décennie, sont classées en trois types. L’encaissant est un tuf andésitique ± lité à tendance pélitique, dont les limites d’extension sont actuellement peu précises. Cette porosité du matériel est jugée favorable au piégeage des fluides minéralisateurs. Les minéraux d’altérations associés sont : l’hématite, la chlorite, le carbonate Fe et la limonite. Cet exercice montre une fois de plus le potentiel de la ceinture en ressources métallifères, et des travaux plus approfondis permettront d’inscrire ce secteur dans l’histoire métallogénique de la ceinture.

ceinture de Houndé, Gombélédougou, Veine aurifère, tuf andésitique, pélite