L’école est d’un enjeu majeur dans le développement d’un Etat. C’est ainsi que le Burkina Faso s’est engagé à faire de la scolarisation pour tous, une réalité. Toutefois, le triste constat est que cette volonté de faire de la scolarisation pour tous une réalité est contrariée par le phénomène de la déperdition scolaire. Celle-ci se constate à tous les niveaux d’étude c’est-à-dire du primaire au supérieur mais avec des variances. Pour y faire face, il convient d’en maîtriser les différentes facettes. C’est à cette fin que se positionne le présent article.
D’une analyse sociologique du phénomène, il ressort que plusieurs raisons expliquent la déperdition scolaire. En effet, il y a les facteurs socioculturels, économiques, l’appréhension que les parents ont de l’école, l’inadaptation de l’école à l’environnement social, l’issue incertaine des longues études, des orientations inadaptées, les effectifs pléthoriques dus au manque d’infrastructures, mais également la responsabilité de certains enseignants. En ce qui concerne les filles, elles subissent dans leurs cursus, le poids des pesanteurs socioculturelles. La déperdition scolaire n’est pas sans conséquences. Une fois sortie du circuit de l’école, les élèves ou étudiants sont susceptibles d’être exposés à tous les dangers tels que le banditisme, la prostitution chez les filles. Par ailleurs, cette déperdition influence beaucoup le niveau de développement d’un Etat.
En somme, en dévoilant l’essentiel des causes et des conséquences de la déperdition scolaire pour le Burkina Faso, l’article paru in Women Health Education Programme, Education et matériel, Travaux universitaires, 26 mars 2008. Cet article souligne la nécessité d’un engagement fort de la part de l’Etat pour faire face à ce phénomène. Cela requiert qu’il réforme le système éducatif et qu’il révise à la baisse les frais de scolarité d’une part. D’autre part une conscientisation des parents sur l’enjeu de l’école aussi bien pour les filles que pour les garçons est nécessaire
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