Présenté lors du dixième colloque inter universitaire Du 05 au 08 décembre 2015 et publié dans la revue WIIRE, de l’Université de Koudougou, Langues, Lettres, Arts, Sciences humaines et sociales, pp.82-92 2016 cet article fait le tour de des questions liées aux relations entre la Femme la Culture et l’éducation dans la société traditionnelle au Burkina Faso. Ce travail, montre en effet que la femme Burkinabé, Convoitée et sollicitée de toute part, se trouve être l‘épicentre de la société. Elle représente un élément important, un bien usufruit pour sa communauté. Par le mariage elle offre une stabilité sociale et un réconfort moral et matériel à ses parents. Objet de production, reproduction et stabilisateur des groupes domestiques, la femme acquiert tant ses qualitatifs lorsqu‘elle accepte le contrat de mariage imposé par ses parents. La femme reste alors dans ce cas une valeur sure, inestimable et constitue le socle de la société. D‘elle naît, renaît et se reforme la société. C‘est pourquoi au plan coutumier elle a une place prépondérante et est un allié incontournable et redoutable de l‘homme. Cet article montre également que dans les coutumes les femmes occupent des fonctions importantes. En un mot la femme reste le noyau de la société car sans son souffle, il n‘y aurait ni vie politique, ni vie économique ; derrière elle, il n‘y a que des ruines, une inertie que ce monde souffrirait sans elle. C‘est pourquoi la femme est donc l‘avenir de nos sociétés qu‘elles soient traditionnelle, archaïque et moderne ! En ce temps où notre monde est bouleversé par tant de maux, ne faudrait-il pas notre salut auprès des femmes car elles l‘avenir de nos sociétés. Et la sensibilisation des femmes, nos mères, nos sœurs sur le bienfondé de nos cultures et leur respect permettrait la naissance d‘une société plus culturelle et plus humaine
femme, culture, éducation, société traditionnelle