Introduction : L’adénome hypophysaire (AH) est relativement rare chez le sujet âgé, caractérisé par un retard diagnostique devant le caractère non fonctionnel et le tableau clinique peu bruyant. Nous décrivons la découverte fortuite d’un volumineux AH chez une patiente gériatrique. Observation : Il s’agissait d’une patiente de 75ans, avec antécédents de HTA irrégulièrement suivi depuis 10 ans sans autres antécédents pathologiques particuliers. Elle a été adressée en gériatrie pour des convulsions tonico-cloniques, associé à des céphalées et des vomissements évoluant depuis une semaine dans un contexte apyrétique, sans altération de l’état général et sans signes viscéraux. L’examen à l’entrée notait une conscience normale, des constantes hémodynamiques normales, une déshydratation et un syndrome anémique. L’examen du système nerveux n’a pas retrouvé de troubles moteur ou sensitif. Il n y’avait pas de troubles de troubles de la coordination. L’examen des autres appareils et système était sans particularité. Le bilan biologique a retrouvé des troubles hydroelectrolytiques à type d’hypocalcémie, d’hypokaliémie et d’hypomagnesémie. Aussi n notait une anémie modérée normocytaire normochrome. La tomodensitométrie cérébrale a retrouvé un adénome hypophysaire de de grand axe. Elle bénéficia comme traitement d’une réhydratation et d’une correction des troubles hydroélectrolytiques. Aucune autres crises tonico-cloniques n’a été observée pendant l’hospitalisation et l’évolution clinico-biologique immédiate était favorable avec un retour au bout de 10 jours. La patiente a été perdu de vue au cours des suivies. Conclusion : l’AH du sujet âgé se caractérise par un tableau clinique atypique expliquant le retard diagnostique et thérapeutique. Il faut y penser chez des sujets âgés présentant des signes d’hypertension intracrânienne.
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