L’incidence de la myocardique aigue est en nette augmentation avec la récurrence d’infection virale. Nous rapportons un cas de cardiomyopathie dilatée post-myocardique complique de tachycardie ventriculaire chez une fille de 8 ans, élève, avec comme facteur de risque cardiovasculaire la sédentarité, et l’obésité modérée (Z_score P/T ˃ 3 écarts type). Elle a été admise pour des palpitations, une dyspnée et des précordialgies. L’examen physique notait une TA : 110/73 mmHg, une tachycardie à 207 battements par minutes (bpm), une température :37.7, une tachypnée à 21cycles par minute et un syndrome d’insuffisance cardiaque gauche. L’électrocardiogramme retrouvait une tachycardie ventriculaire monomorphe à 207 cpm. A l’échocardiographie Doppler Transthoracique on notait une volumineuse cardiomyopathie dilatée avec altération de la fraction d’éjection du ventricule gauche à 21 %. Le bilan biologique était normal. Le diagnostic de tachycardie ventriculaire soutenue révélatrice d’une cardiomyopathie dilatée post-myocardique fut retenu. Un double traitement antiarythmiques fait de Digoxine et de l’Amiodarone (à la Pousse Seringue Electrique) a permis d’obtenir un rythme sinusale régulier à 95 bpm et une régression de l’insuffisance cardiaque gauche au bout de 72 heures. La myocardite autrefois rare en Afrique doit être évoque devant une insuffisance cardiaque aigue fébrile et faire instituer un traitement d’urgence afin d’éviter la survenue de complications.
Tachycardie ventriculaire, myocardite, Cardiomyopathie dilatée