L’insécurité routière constitue aujourd’hui un important problème de santé publique dans le monde. L’Afrique a le taux d’accidents mortels le plus élevé dans le monde, avec 26,6 pour 100 000. Le Burkina Faso fait partie de l’un des pays en Afrique de l’Ouest qui sont dotés d’un certain nombre de lois portant sur les facteurs de risques aux accidents de la circulation afin d’être conformes aux meilleures pratiques. Les usagers des deux-roues motorisés à Ouagadougou sont le plus souvent responsables des accidents de la route du fait de la transgression des règles de la circulation, mais aussi de l’ignorance du code de la route au niveau des intersections. L’objectif de cette étude est d’analyser les comportements à risques des usagers des deux-roues motorisés qui favorisent les accidents au niveau des intersections de la ville de Ouagadougou. La méthodologie adoptée est basée sur le comptage et les observations au niveau des intersections accidentogènes. Tout d’abord, un échantillonnage par choix raisonné des intersections de très forte densité d’accidents a été réalisé, puis un échantillonnage aléatoire simple a permis de sélectionner dix intersections de très forte densité d’accidents pour les enquêtes. Les résultats ont permis de mettre en évidence les infractions des usagers de deux-roues motorisés qui occasionnent les accidents au niveau des intersections. Ces infractions sont davantage observées sur les intersections ou la police est absente pour la régulation. Près de 20,38% des usagers des deux-roues motorisés ont brulé le feu rouge à l’absence de la police, pendant qu’on enregistre 5,19% lorsque la police est au feu pour la régulation. Il en est de même pour les usagers qui ne respectent pas le sens giratoire quand le feu passe au vert (7,52%) en l’absence de la police contre 3,31% quand il intervient aux intersections
Brûler le feu rouge, intersections accidentogènes, infractions