L’étude est réalisée dans la région du centre au Burkina Faso, et elle a été possible grâce au traitement de données SRTM 30 m associé à une base de données de 1796 forages réalisés dans la zone d’étude. Le relief dans la zone d’étude présente des altitudes qui varient entre 205 et 519 mètres avec une moyenne estimée à 300 mètres. Cependant deux grandes zones se distinguent. Nous avons la moitié ouest, marquée par des altitudes élevées : ce sont pour la plupart des plateaux latéritiques. Par contre la moitié Est, est caractérisée par un relief de faibles altitudes. La productivité des aquifères est influencée par les altitudes associées aux épaisseurs d’altération. Les plateformes les plus productives se situent entre 290 et 340 mètres d’altitude. Les forages de plus 20 m3 /h sont implantés dans ces conditions topographiques avec une altération profonde de 15 à 40 mètres. Les profondeurs d’altération des forages exprimées en altitude permettent d’établir la morphologie de la couverture d’altération. La limite inférieure de la couche d’altération équivaut au toit du socle. A cet effet, la réalisation de coupes géomorphologiques, et de modèle numérique topographique 2D et 3D du toit du socle cristallin permet d’évaluer la potentialité en eau souterraine. Les forages de débit supérieur à 20 m3/h sont situés là où, localement le
toit du socle est à une faible altitude, et sous une altération de 15 et 40 mètres de profondeur. La géomorphologie constitue un aspect très important à prendre en compte dans la recherche des eaux souterraines. Elle contribue énormément à la connaissance des Ressources en eaux en milieu cristallin.
hydrogéologie, topographie, altération, aquifère, débit, altitude