La pratique de l’EPS produit des bienfaits sur la qualité de vie et l’acquisition des valeurs pouvant faciliter l’intégration de l’enfant dans la société. Cependant, le programme officiel de l’enseignement à l’école primaire au Burkina Faso qui rend obligatoire l’enseignement de l’EPS n’est pas bien suivi pour diverses raisons culturelles, pédagogiques et politiques. Le présent article s’intéresse à la raison pédagogique et oriente la réflexion sur la contribution des groupes d’animations pédagogiques (GAP) à la formation continue des enseignants du primaire dans la maîtrise des techniques
d’animations des séances d’EPS. L’article vise comme objectif l’analyse des causes du faible niveau d’enseignement de l’EPS à l’école primaire. Pour y arriver, la recherche a utilisé une démarche mixte, quantitative et qualitative.
L’analyse des résultats a permis de comprendre que les principales causes sont entre autres d’ordre pédagogique. L’une des raisons serait la suspension des GAP qui contribuaient énormément aux renforcements des compétences des enseignants en animation des séances d’EPS à l’école primaire entraînant une négligence de la discipline EPS à tous les niveaux. Pour apporter des solutions à ces difficultés, l’Etat burkinabè devrait se donner les moyens pour prendre en compte la contribution des GAP dans le renforcement des compétences des enseignants du primaire par sa revalorisation comme cadres de rencontres pédagogiques au regard des résultats pertinents qui ont été prouvés dans le temps.
EPS - qualification – GAP