Objectif : étudier l’activité´ des antimicrobiens représentés dans l’algorithme national de traitement des infections vaginales. Méthodologie : des prélèvements vaginaux réalisés pendant trois mois dans cinq formations sanitaires de la ville de Ouagadougou, chez des patientes se plaignant d’infection vaginale, ont été analysés dans le laboratoire de bactériologie du CHU Yalgado-Ouédraogo. Résultats : la population d’étude était constituée de 404 femmes avec un âge moyen de 29 ans. Les incidences des infections étaient de 18,8 % pour les vaginoses à Gardnerella et/ou Mobiluncus, de 20 % pour les candidoses vaginales et de 10,9 % pour les infections à Ureaplasma/Mycoplasma. La culture a permis d’isoler des agents pathogènes dans 15 % des cas. La ceftriaxone, la ciprofloxacine, l’érythromycine, le fluconazole, le miconazole et la nystatine ont été très actifs sur les souches testées. Conclusion : les molécules contenues dans les kits de traitement des infections vaginales selon l’algorithme national de traitement sont toujours efficaces.
infection vaginale, vaginose, levures, Burkina Faso, bactéries