La migration clandestine du sud vers le nord s’est progressivement imposée comme une question centrale dans l’agenda européen et africain. Autant la souveraineté des États (du nord) définit la qualité et le quota des personnes à recueillir sur leurs territoires, autant cette souveraineté définit le champ des migrations clandestines. Le durcissement des règles de droit – et leurs lacunes –, les restrictions à l’entrée ou à la sortie d’un territoire, les conditions légales d’accès au marché du travail, les conditions d’établissement, ont pour corollaire les migrations clandestines. C’est au creux de cette souveraineté que l’article interroge les principaux dispositifs légaux qui régissent les politiques migratoires et qui structurent fortement la mobilité transnationale. La réflexion porte sur le contexte institutionnel, législatif et réglementaire relatif aux conditions de voyage et d’accueil. Elle interroge les contraintes structurelles dans le processus migratoire clandestin.
Migration clandestine, structuration, asile