Le Burkina Faso, habité depuis le paléolithique supérieur (Kiéthéga, 1993), a vu se succéder, des hommes qui ont laissé de nombreux sites renfermant les traces de leurs activités quotidiennes comme (l’outillage lithique, la céramique, les puits de teinture, les sites d’extraction de minerai de fer, les fourneaux, les tuyères, etc.). La présente proposition est une réflexion sur la problématique de la protection d’un des sites archéologiques du Burkina Faso, notamment le site de Wargoandga devenu depuis 1998, chantier-école d'archéologie. Selon Icomos (1990), la
protection et la gestion du patrimoine archéologique et sa gestion sont indispensables afin de permettre aux générations actuelles et à futures de connaitre leur propre histoire.
Ce travail s’inspire des différentes productions scientifiques (mémoires, thèses, articles, ouvrages) sur le site de Wargoandga et de prospections. Ces différentes recherches nous ont permis de comprendre l’importance du site pour l’archéologie et pour le peuplement de la région. Cependant, ce site court le risque de disparaitre ou de voir les vestiges qu’il contient être perturbés à cause des menaces naturelles (pluies, vents) et anthropiques (maraichage.
tout autour, prélèvements de gravier, etc.).
À terme, nous souhaitons avec cet article :
- d’une part, attirer l’attention des différentes parties prenantes (riverains, autorités communales, autorités
universitaires) sur les menaces qui pèsent sur le chantier-école ;
- d'autre part, proposer des mécanismes de protection du site.
Patrimoine Archéologique, Protection, Préservation, Wargoandga