Les frontières de la Haute-Volta ont été tracées en 1919, date de création de la colonie. Rayé de la carte pour des raisons économiques en 1932, le territoire voltaïque est alors partagé entre le Soudan français (actuel Mali), le Niger et la Côte d’Ivoire. En 1947, la colonie est reconstituée dans ses frontières de 1932. Ouagadougou se voit confirmer sa place de capitale administrative. La reconstitution de la Haute-Volta entraîne effectivement des retombées immédiates sur le développement de la capitale du Mogho et de sa périphérie. L’impérialisme colonial a involontairement réactivé les velléités hégémoniques des Moose en érigeant Ouagadougou comme capitale politique de la colonie. De cinq arrondissements en 1995, la ville enregistre depuis 2012 douze et une population totale de 2 868 034 habitants, soit une croissance de +7,2% par an, sur une superficie de 21 930 hectares. En effet, la croissance de la ville de Ouagadougou a été très importante et mal contrôlée par les autorités depuis la période postcoloniale. Ce faisant, l’urbanisation galopante de la ville a englouti bon nombre de villages. L’article rédigé dans une perspective historique vise à montrer les effets induits de l’urbanisation galopante de la ville de Ouagadougou sur les entités politiques périphériques telles que Zagtouli. économie
économie, environnement, Ouagadougou, terre, urbanisation