L’écrit littéraire est, très souvent, partagé entre la langue d’écriture et l’espace de création. C’est à travers ces éléments qu’on arrive à mieux la cerner. La langue et l’espace d’écriture dont nous parlons sont relatifs à la Francophonie. L’analyse de ces éléments à travers la Francophonie est possible grâce à une théorie appelée la francophonie littéraire (M. Beniamino, 1999). La francophonie littéraire porte un regard sur l’exploitation qui est faite de la langue française par les écrivains. Cette théorie à travers « l’insécurité linguistique des collectivités francophones périphériques » de Michel Francard (1993), les « littératures de l’intranquilité » et la « surconscience » de Lise Gauvin (1997), et enfin la « conscience linguistique » de Claire Riffard (2006), va aider à établir l’identité de l’écrivain burkinabè francophone par rapport à la langue française et par rapport à la Francophonie.
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