L’immigration est une réalité qui touche essentiellement la tranche jeune dans la plupart des pays. Ce phénomène doit être dévêtu de ses considérations blâmantes, eu égard à son apport incommensurable dans le développement de nombreux pays. Si les États-Unis d’Amérique sont arrivés à la légalisation de l’immigration, en instituant une loterie dénommée ‘’loterie visa’’89, c’est qu’ils sont conscients du bénéfice que ce phénomène peut apporter à leur nation. Du reste, les États-Unis sont une nation construite sur les fondements de l’immigration à laquelle ils doivent aujourd’hui leur puissance. Ils sont nombreux ces jeunes qui prennent le chemin de la migration à la recherche d’un mieux-être. Et c’est de loin qu’ils voient désormais les réalités de chez eux, et cela, à travers les médias. Parmi ces migrants il y a des artistes qui par nostalgie convoquent des réalités de leur espace d’origine dans leurs œuvres musicales. Ils vont donc dans leurs productions artistiques, faire un mélange de styles de leurs lieux d’accueil et leurs lieux de départ (leur bercail). Cela est surtout perceptible dans les clips vidéo à travers un panache de cultures et d’expressions artistiques de deux aires culturelles sues évoquées. De part et d’autre, on se reconnait dans ce type de vidéo aux univers multiformes, mais esthétiques. Comment les clips vidéo issus de la ‘’musique de la migration’’ peuvent-ils participer à la construction d’espaces où les frontières n’existent pas ? Et dans quelles mesures ces espaces peuvent-ils servir dans l’édification d’une société aux normes universelles ? C’est autour de ces deux questionnements que notre communication va s’élaborer.
Immigration, espaces, musique, clips vidéo, société