Le corpus de cet article est constitué de deux textes : l’un tiré de la Bible et l’autre tiré d’un roman ivoirien qui est L’État z’ héros ou la guerre des gaous de Maurice Bandaman (2016). À partir de la prière chrétienne « Notre père qui est aux cieux… », l’écrivain a procédé à la création d’un texte avec comme premier vers « Notre père qui est dans les terres… » cela, avec un fort degré de travestissement. À partir de l’intertextualité, nous analysons les deux textes afin de dégager les éléments sur lesquels l’écrivain a joué pour obtenir le texte qui relève de ce qu’on peut appeler une prière qui relève
de la messe noire. En outre, à partir de l’analyse du champ lexical de la prière biblique et de la messe noire, nous faisons ressortir la complexité et la spécificité du texte romanesque.