La connaissance des risques hydroclimatiques constitue un défi majeur pour les États africains, spécifiquement ceux de l'Afrique de l'Ouest qui présentent une sensibilité élevée aux situations extrêmes (inondations, sécheresses). L'objectif de ce travail est d'étudier les risques hydroclimatiques et les impacts de ces contraintes dans le bassin versant de l'Ouémé à Bétérou. Pour atteindre cet objectif, des données climatologiques (hauteur de pluies journalières et mensuelles) et hydrométriques (débits) de 1971 à 2010 ont été collectées. Les données ont ensuite été traitées à l'aide des méthodes de statistique descriptive. méthodes de statistique descriptive. L'analyse des résultats montre que le bassin versant de l'Ouémè à Bétérou est caractérisé par des sécheresses à des degrés divers, ainsi sur la période de 1971 à 2010, le calcul des SPI a montré que la zone a connu (10) années de sècheresse modérée, six (06) années de sècheresse forte, 19 années d'humidité modérée, 03 années d'humidité forte, une année de sécheresse extrême et une année d'humidité extrême. Les conséquences de ces perturbations climatiques sont déjà perceptibles dans le milieu et constituent des
aléas qui entravent le développement socio-économique. Les inondations impactent l'agriculture vivrière, les terres, la pêche, la santé humaine, les ressources en eau et la biodiversité dans tout le bassin. Les populations développent ainsi des stratégies pour s'adapter aux aléas naturels dans les différents secteurs d'activités. L'étude a ainsi montré que les mesures d'adaptation aux contraintes hydroclimatiques, sur le plan agricole concernent les associations culturales, la mise en valeur des bas-fonds, les rotations de cultures, les assolements, l'augmentation des superficies cultivées.
Bassin versant de l'Ouémè à Bétérou, risques hydroclimatiques, déficits pluviométriques