Les romanciers, dans le souci de rompre avec la platitude, emploient très souvent des figures de styles. Ces
figures produisent en effet des significations par le biais d’une construction particulière de la langue, qui
s'écarte de l'usage le plus courant. Les figures de style peuvent modifier le sens des mots ou même modifier
l'ordre des mots de la phrase. Elles sont spécifiquement un procédé d'écriture à distinguer de la clause de
style, qui met en jeu l'« effort » du locuteur pour constituer la figure. Elles sont donc définies comme un
sous-ensemble de la stylistique. De ce fait, que vaut l’intention de l’emploi de ces figures ? Quels sont les
différentes typologies et classements de celles-ci dans le roman de Elie Ouédraogo ? Que peuvent être la
portée de la littérarité de ces figures ? Cet article vise à examiner les différentes typologies de celles-ci et
leurs significations dans l’œuvre. Elles concernent ainsi un rapport particulier entre le « signifiant » (le
mot) et le « signifié » (le sens) d’où la valeur sémiotique de cette rhétorique. La sémio- descriptive de
Philippe Hamon, (1981) servira donc d’outil d’examen de ces figures dans le roman, On a giflé la
montagne de Elie Ouédraogo.
sémio-descriptive, roman, figures de style et typologie