Les femmes des couples exogamiques ne parlant pas la ou les langue(s) de leurs beaux-parents,
contrairement à celles qui maîtrisent leur(s) langue(s), sont parfois victimes de rejet. Toute chose qui
fonde à penser que la langue joue un rôle prépondérant dans leurs rapports sociaux avec les beauxparents.
La présente étude se fixe alors pour objectifs, d’une part, de cerner la place de la langue dans la
consolidation des rapports sociaux entre les femmes des couples exogamiques et leurs beaux-parents et,
d’autre part, d’identifier des comportements facilitant la consolidation desdits rapports par la langue.
Pour ce faire, nous adoptons comme méthode de recherche l’enquête de terrain, qui nous a conduits
auprès de 10 couples exogamiques et des beaux-parents de la femme. Au terme de l’étude, l’intégration
familiale de ces femmes s’est révélée à travers l’établissement du dialogue, l’intensification de la
communication, l’élargissement et l’affinement des échanges, l’instauration de la confiance mutuelle,
l’instauration et/ou le renforcement de la collaboration professionnelle et la création et/ou le
raffermissement des liens sociaux entre elles et leurs beaux-parents.
Langue, mariage exogamique, couple exogamique, intégration familiale