Le Burkina Faso reste l’un des pays où l’insécurité alimentaire, la malnutrition, la rareté de l’eau potable et de l’assainissement et la pauvreté financière sévissent encore avec acuité. Le taux de scolarisation, celui de l’accès à la santé et aux logements décents y sont également faibles. Cependant,chaque année, de milliers de ménages à travers le pays s’adonnent à des pratiques socioculturelles dépensières telles que les festivités des baptêmes, des anniversaires, des mariages, des funérailles, etc.
Pour y arriver, certains ménages se dépouillent de toutes leurs économies et d’autres s’endettent pour organiser ces festivités et ce au détriment du bien-être familial. Cette étude s’est donnée pour objectif d’analyser les perceptions des ouagalais du développement humain en lien avec leurs pratiques en matière de gestion économique Pour ce travail, la démarche qualitative a été utilisée. Outre la revue documentaire, les entretiens ont été menés auprès de différents acteurs. De cette étude, retenons que les pratiques sociales des ouagalais en matière de gestion économique tendant à prioriser les cérémonies socioculturelles au détriment du bien-être s’explique par la différence de perception des critères du développement humain définis par les nations unies.
développement humain, bien-être, pauvreté, sous-développement, cérémonie socioculturelle