Introduite au Burkina Faso depuis la période coloniale par des administrateurs coloniaux puis par des chercheurs non spécialisés, l’archéologie a intégré l’université à partir des années 1970. Dès lors, en lieu et place de la chasse au trésor, elle devient une science avec une organisation
rationnelle des prospections, des fouilles et de la post-fouille. Mais après plusieurs années de pratique et avec un bilan très appréciable, on constate toujours un manque de coordination dans la pratique de l’archéologie entre les universités, le Centre National de la Recherche Scientifique et Technologique (CNRST) et les musées, l’inexistence de lignes budgétaires régulières et enfin, l’absence de traçabilité minimale et de statut sur le mobilier archéologique.
Après ce constat, la présente contribution fait deux types de propositions pour l’enregistrement des opérations et des objets archéologiques. Une première proposition à « titre de régularisation » pour la période de 1960 à 2025 et une seconde pour un enregistrement systématique de toutes les opérations archéologiques et du mobilier issu des fouilles à partir de 2020.