«Les gouvernements doivent garantir la représentation féminine dans les secteurs public, politique et privé et tant que l’écart entre hommes et femmes n’est pas résorbé de façon équitable, le système de quota doit être adopté et maintenu» telle est la recommandation du Conseil Economique et Social des Nations Unies (ECOSOC) et que le Burkina Faso a mise en application à travers la loi sur le quota votée par l’Assemblée Nationale en sa séance ordinaire du 16 avril 2009. Ce quota se suffit-il à lui-même ? L’histoire semble prouver qu’il est en général plus aisé d’appliquer le
système de quota dans les postes nommés que dans les postes élus. Dans quelle mesure la participation des femmes à la vie politique pèse-t-elle sur les représentations sociales des femmes mais aussi des hommes ? Il est certes trop tôt pour analyser l’impact du quota sur le fonctionnement du parlement burkinabé mais au-delà même du pourcentage des 30% se pose le problème de la nature et de la qualité de la représentation.
Démocratie masculine, Représentation politique, Participation politique