Nous revenons dans cet article sur l’impact de l’insécurité foncière introduite par l’expropriation et le
dédommagement des terres dans les villages réinstallés (Dangouna et Somona) de force sur les
conditions d’accès des femmes aux ressources foncières. A partir d’une approche mixte, il ressort que
l’expropriation de grande surface par la SEMAFO à entraîner une diminution considérable du
capital foncier communautaire et l’apparition de nouveaux modes d’accès à la terre. La conséquence
immédiate a été le changement de la tenure foncière et l’aggravation de la situation foncière dans ces
localités. Dans un tel contexte, ce sont toujours les catégories sociales marginalisées comme les femmes,
les jeunes et les migrants qui voient leurs droits piétinés.
Femmes, accès à la terre, insécurité foncière