De Jomtien (1990) à Dakar (2000), le Burkina Faso a réitéré son
engagement à atteindre dès 2015 l’objectif de l’Education primaire pour
tous. A cet effet, le pays a entrepris de nombreux plans et programmes en
vue de faciliter l’accès des enfants à l’école. Et, c’est dans cette optique que
le Plan Décennal de Développement de l’Education de Base (PDDEB) a été
mis en œuvre en 1999 aux fins d’augmenter sensiblement l’offre scolaire.
Outre cela, pour l’opérationnalisation de ce plan, il place ainsi l’Education
parmi ses priorités nationales1. Pour ce faire, l’enseignement de base
devient alors une obligation de 6 à 16 ans. De ces ajustements, l’accès d’un
plus grand nombre d’enfants à l’école a été dès lors rendu possible.
Nonobstant cet accroissement du taux de scolarisation s’est confronté à
une question d’efficacité et de pertinence liée aux taux de redoublement et
d’achèvement sans cesse croissants et se traduisant par des acquis de plus
en plus faibles. De fait, il ressort des évaluations internationales et
nationales d’une part une baisse du niveau des apprentissages des élèves
dans toutes les classes et d’autre part une faiblesse grandissante du niveau
d’ensemble.
Réformes éducatives, qualité de l’enseignement, politiques éducatives, système éducatif