Le but de cette étude est de promouvoir le faux sésame qui est en voie d’extinction. A cet effet, des
enquêtes ethnobotaniques sur le faux sésame ont été réalisées en novembre 2019 au Burkina Faso. L’objectif
de l’étude était de connaitre les variétés paysannes de faux sésame et leurs usages, ainsi que leur mode de
gestion au Burkina Faso. Ainsi, 240 exploitants agricoles ont été interviewés dans deux zones agro-climatiques
à savoir la zone soudano-sahélienne et la zone soudanienne du Burkina Faso. Les questions portaient sur les
noms vernaculaires, la gestion paysanne, le mode d'obtention et de conservation des semences et des feuilles,
l'importance socio-économique et culturelle de la plante. Les résultats de l’étude ont montré qu’il existe 15
noms vernaculaires. La dénomination de l’espèce est liée soit à la couleur de la tige, soit à la couleur des
feuilles, soit à la présence du mucilage. Les feuilles conservées de l’espèce constituent une source de revenus
pour les paysans. Les feuilles sont utilisées dans les mets locaux, dans les astuces médicales traditionnelles et
dans les rituels. En somme, l’étude a montré que le faux sésame est bénéfique pour les populations locales tant
au plan économique, nutritif, médicinal qu’au plan artisanal
Faux sésame, Ceratotheca sesamoides