La communication et plus spécifiquement la communication interne n’ont pas toujours bénéficié des mêmes intérêts dans les organisations. Avec la démocratisation des technologies de l’information et de la communication et leur corollaire de transparence et d’ouverture, les ressources humaines font l’objet de plus d’attention. Le management change et avec lui les pratiques. Les nombreux conflits qui ont agité les organisations burkinabè au cours de la dernière décennie ont pointé du doigt des disfonctionnements internes. Pour comprendre le rôle et la perception de la communication dans ces situations, nous avons investigué dans onze entreprises parmi les plus connues et les plus exposées aux crises.
Notre approche méthodologique est à la fois qualitative et quantitative. Elle nous a permis d’interroger à la fois les travailleurs et managers.
Nos résultats révèlent un intérêt prononcé des acteurs pour la communication. Ils comprennent son apport dans l’instauration d’un climat apaisé. Les outils et le management sont de plus en plus appropriés. Mais, la nature des organisations et les modes de désignation des premiers responsables ne favorisent pas une gouvernance satisfaisante.
Information, communication, Communication interne, gouvernance