Le comportement thermiquede céramiques élaborées à partir d’argiles locales du Burkina Faso a été caractérisé dans cette étude. L’argile SIT est composée majoritairement de montmorillonite,de quartz, d’albite de kaolinite et d’illite, tandis que l’argile GAR contient les phases majeures que sont le talc, la dolomite et la chlorite. Des mélanges de ces deux argiles contenant 0 %, 5 % et 10 % de GAR ont été réalisés.Pour chaque nuance, le coefficient de dilatation linéaire a été déterminé et la conductivité thermique calculée en fonction de l’épaisseur des éprouvettes d’essai. Des chocs thermiques descendants avec des sauts de température allant de 300 à 1000 °C ont été réalisés par trempe à l’eau à température ambiante. Les résistances résiduelles consécutives aux chocs thermiques ont été
déterminées pour les tessons de mélange frittés au préalable à 1100 °C.Il ressort de cette étude que les trois mélanges ont des coefficients de dilatation et des conductivités thermiques moindres, comparativement aux matériaux métalliques par exemple. En outre, les trois nuances de céramiques élaborées ont un saut critique de température voisin de 600 °C. Par ailleurs, le mélange à 5 % de GAR présente la meilleure résistance résiduelle aux chocs thermiques, toutes choses qui donnent des indications sur les conditions et la durée d’utilisation de ce type de céramiques.
argiles locales ;conductivité thermique ; choc thermique ; résistance résiduelle