Le voandzou constitue avec le niébé, les deux principales légumineuses alimentaires pour de
nombreuses populations rurales et la frange pauvre des citadins au Burkina Faso. Cependant, des informations
émanant de l’environnement de production de cette culture selon la perception des producteurs sont quasi
inexistantes. Cette étude vise à s’informer au mieux des réalités sociales, environnementales et techniques qui
entourent la production de cette culture. Les données collectées auprès des producteurs à l’aide des fiches
d’enquêtes ont été soumises à une analyse fréquentielle. La culture du voandzou est pratiquée majoritairement
par les femmes sur des petites superficies sans apport de fertilisants. Les maladies foliaires et les insectes de
stock constituent les principales contraintes biotiques. Les producteurs conservent la semence dans des bidons
fermés hermétiquement. Le cycle moyen des variétés cultivées est de 90 jours. La variété préférée est celle de
couleur crème à hile blanc pour ses qualités organoleptiques, agronomiques et esthétiques. Le manque de
sensibilisation sur la qualité nutritionnelle de la culture, l’insuffisance d’activités de recherche sur les
techniques innovantes pour améliorer son système de production et les contraintes biotiques et abiotiques
expliquent en grande partie la faible productivité et production de cette culture.
ulture, Voandzou, Burkina Faso