Le confinement dû à un virus provenant d’un animal de la Nature restreint le contact avec la Nature extérieure et la protège. Il n’est pas ressenti de la même manière en Afrique sub-saharienne et en Occident. Cet article a pour but
d’analyser, dans une approche écoféministe et comparée, soutenue par la théorie de réception de Jauss (1921-1997), la réaction spécifique des femmes face au confinement imposé pour lutter contre le coronavirus. Le corpus est constitué essentiellement de trois vidéos anonymes en français partagées par le réseau WhatsApp et de trois autres en anglais américain publiées dans Youtube pendant la période de crise de l’infection à COVID-19. Nous les comparons et les
mettons en lien aux réflexions de femmes et féministes occidentales face à certaines mesures gouvernementales françaises prises pour parer à d’éventuelles violences conjugales qui pourraient survenir lors du confinement qui n’est pas sans rapport avec la Nature. L’analyse révèle que le confinement dévoile une différence essentielle entre l’écoféminisme en Afrique au Sud du Sahara et en Occident : il est applaudi par les femmes sub-sahariennes pour qui les maris sont culturellement importants tandis que les femmes occidentales se préparent à d’éventuels divorces qui sont culturellement admis.
COVID-19 ; Nature ; amour ; violence conjugale.