La présente étude a pour objectif décrire les sources potentielles de pollutions des eaux du fleuve Niger à Faranah. Les données ont été collectées par entretiens, enquêtes et observations directes. Il ressort des résultats que l’agriculture pluviale et extensive constitue la principale activité socio-économique qui occupe 72,8 % de la population.
Suivent l’élevage (17%) et la pêche (7,2%). D’autres activités occupent une petite portion de la population : l’artisanat et le petit commerce. Des activités anthropiques entrainent la dégradation des ressources naturelles : feux de brousse (100%), coupe abusive de bois (90,6%), mauvaises pratiques culturales (75,4%)et de chasse (15%) , carbonisation du bois (68%), confection des briques cuites (65,6%), Les rives et l’eau du fleuve font objet
d’agressivité diversifiée. Il en résulte, une potentielle pollution des eaux du point de vue géomorphologique à travers le relief ; mais aussi du point de vue anthropique à travers les activités socio-économiques. Les risques de pollution sont évidents à cause de la proximité des habitations du lit des cours d’eau avec une mauvaise gestion des latrines et des ordures ménagères. L’absence d’unités industrielles exclut tout risque de pollution par les usines.
eau d’irrigation, pollution anthropique, fleuve Niger, Faranah