L'article : « Réflexion sur l’essence de la femme au 21ème siècle », traitant des implications des perceptions contradictoires de la femme, a pour objectif de faire comprendre que la femme tout comme l’homme, reste un être de désirs, de besoins, d’intérêts et de reconnaissances sociales inaliénables. Au regard de cette finalité, nos recherches aboutissent au constat que les mouvements féministes, sous l’instrumentalisation des politiques et parfois contre eux, ont incontestablement contribué à la défense et à la réhabilitation de la dignité de la femme. Ils y ont apporté une contribution décisive en combattant l’autoritarisme du règne totalitaire des traditions et des religions, ayant légitimé le mépris de l’homme par l’homme, de la femme par la femme, de la femme par les familles-communautés, sociétés et États. Cela dit, pour des raisons politiques, économiques et scientifiques, ils ont cru et contribué à faire croire que l’identité contestée, recherchée, célébrée et défendue, n’est que le produit exclusif du monde positiviste. Or l’homme positiviste, tributaire de ce que la tradition lui a légué de positif, ne crée pas le monde et les hommes. Il les reçoit en héritage et peut seulement les penser et espérer les conduire à la raison non pernicieuse par son action. Une telle évidence ne peut être négligée pour celui qui souhaite comprendre et se battre pour la valorisation et le sens de l’existence, de toute femme.