L'article : « The twilight of the ideolization of women's identity / Le crépuscule de l’idéolisation de l’identité féminine », abordant la politique universelle de libération de la femme, inféodée aux exigences de la société du progrès généralisé, ambitionne de faire comprendre l’exigence d’un engagement politique désintéressé pour une véritable politique de reconnaissance et de respect de la personne physique et morale de toute femme, dans une société universelle engluée dans le cynisme, l’hypocrisie du profit, de l’efficacité et de la rentabilité. L’atteinte d’une telle finalité conduit la réflexion philosophique qui se déploie comme une anthropologie de la condition féminine à admettre que l’apport de la société égalitaire à l’humanité de l’universelle est une évidence imprescriptible. Les instigateurs d’une telle bifurcation sociale, peuvent revendiquer avec modestie ou orgueil, la paternité de la genèse de l’effectivité des avancées de la politique de réhabilitation et de reconnaissance de la femme. Cependant, en contraignant l’humanité égalitaire à se confiner dans la logique de l’avoir et du pouvoir de l’avoir, les porteurs de la société égalitaire ont contribué également à créer les conditions d’exacerbation de la fragilisation de la condition masculine et surtout féminine. Le sort réservé à la femme indépendamment de sa couche et de son groupe, incombe aujourd’hui au capitalisme déchaîné, en ce qu’il a réduit la finalité de l’existence au bien-être matériel et égoïste, et au produit intérieur brut. Aussi malgré qu’il soit synonyme d’augmentation de la richesse sociale et des biens disponibles, il porte les germes destructeurs des valeurs traditionnelles et de l’insatisfaction morale, réduit les femmes en objets mercantiles et simples instruments de travail et de production.
Acquis, désenchantement, égalité, femme, progrès