L'article : « Rethinking female sub humanization », qui se confronte à la problématique intemporelle des entorses aux droits et à la dignité de la femme, vise à faire comprendre la portée du renversement dialectique à l’origine du mépris de la femme et de sa propagation universelle, parfois dans l’indifférence, la complicité ou l’impuissance de certaines femmes, sans jamais parvenir à entamer la combativité inaliénable de la femme populaire. Cette réflexion philosophique qui se décline sous la forme d’une histoire schématisée de la condition féminine constate que l’effectivité d’une ère de l’histoire humaine gouvernée par la puissance féminine, une époque où tous les mots et maux liés à la distinction des sexes, à la singularité physique, psychique et éthique de la femme n’existaient nullement dans la rhétorique ordinaire et politique, constitue un fait. La substitution sans émeute et contre révolution de cette autorité par celle de groupuscules antiques et modernes créa le monde radical de l’homme et de la femme, de même que celui de la femme et des femmes. Le mépris de la femme par les hommes et les femmes privilégiés se banalisa lorsqu’elle s’universalisa. Les dispositions à la soumission de la femme, loin d’être innées sont plutôt construites par une longue œuvre de socialisation. La ténacité de la femme historique au regard des brimades et des atrocités à elle imposées, continuera de faire d’elle, l’authentique défenseuse de son sort.
Domination, femme, forfaiture, matriarcat, patriarcat