Bobo-Dioulasso, ville située à 365 km de Ouagadougou, la capitale du Burkina-Faso occupe la 2ème place dans l’armature urbaine du pays. Elle croît spatialement., de 2006 à 2011, la superficie de la ville est passée de 110 000 ha à 160 000 ha et de 25 à 33 secteurs (PCD, 2018). Démographiquement, la population est passé entre 2006 et 2019, de 410 459 à 989 904 habitants soit un taux d’accroissement de plus de 50% (RGPH, 2019). En outre, cette forme d’urbanisation demeure en inadéquation avec les capacités d'assainissement de la ville. On y constate un problème d’insalubrité avec des déchets qui jonchent les rues et des dépotoirs sauvages émanant des différentes pratiques des citadins. L’objectif est d’analyser l’état de salubrité de la ville et les modes de gestion des déchets. La méthode utilisée est fondée sur la revue de littérature, les observations de terrain et les enquêtes auprès de 196 ménages. Mais encore des entretiens ont été effectués avec les responsables de la salubrité et ONG de la ville. Le traitement et l’analyse des résultats. Il ressort des investigations que la population pratique le rejet systématique des ordures dans les tas d’immondices (24%) et les dépotoirs sauvages (51%) ainsi que le rejet des eaux usées dans et aux alentours des habitations (98%). De plus, le manque de moyen pour s’abonner aux collecteurs d’ordures privés (61%) et l’absence des poubelles de stockages dans les ménages (43%). Cependant, l’ensemble des ménages enquêtés et les entretiens effectués Aussi, (100%), trouvent le système de gestion des déchets, défaillant dans l’ensemble. Cela fragilise la santé des populations selon (80%) des enquêtés et détériorent l’environnement et impactent leurs vies.
déchets - insalubrité – Bobo-Dioulasso - Burkina Faso