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«Les rapports oralité/écriture ou l’inscription de l’oralité comme fondement de l’écriture de Kourouma »,
Discipline: Langues et littératures
Auteur(s): Alain Joseph Sissao
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Renseignée par : SISSAO Alain Joseph SISSAO
Résumé

La littérature africaine a connu une longue évolution qui
permet de dire que sa longue marche a été ponctuée par des
innovations, des permanences mais aussi des ruptures. Comme le
reconnaît à juste titre Jacques Chevrier dans un travail synthétique
dans la revue Notre Librairie sur « Quarante années de littérature
africaine : de William Ponty à Barbès », en 2003, on peut dire que les
années 1950-1960 ont été marquées par la naissance des futurs
“classiques de la littérature africaine”. Il s’évertue à donner ces
raisons en montrant que l’âge d’or peut-être situé avec des romans
comme Le Devoir de violence de Yambo Ouologuem, Les Soleils des
indépendances d’Ahmadou Kourouma, Le Cercle des Tropiques
d’Alioune Fantouré, Le Jeune Homme de sable de William Sassine, Les
crapauds brousse de Thierno Monénembo, Le pleurer rire de Henri
Lopes. La période des mutations est marquée par des œuvres
comme La parenthèse de sang de Sony Labou Tansi, Le cavalier et son
ombre de Boubacar Boris Diop, La grève des battu d’Aminata Sow
Fall, Une si longue lettre de Mariama Ba Le Baobab fou de Ken Bugul.
La période de l’écriture de la violence est marquée par les périodes
de violences et de génocides, Murambi, le livre des ossements de
Boubacar Boris Diop, Murakete de Monique Ilboudo, Moisson des
crânes de Véronique Tadjo, L’aîné des orphelins de Thierno
Monénembo, Johnny chien méchant (2002) d’Emmanuel Dongala et
Allah n’est pas obligé (2000) d’Ahmadou Kourouma (Chevrier, 2003 :
10-15). Ce sont les massacres et les mutations sociales qui génèrent
des conflits dans une Afrique caractérisée par le désespoir

Mots-clés

oralité, écriture

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