L'un des premiers grands classiques de la littérature africaine que l’on devrait relire est incontestablement La Plaie du Sénégalais Malick. De nos jours, la critique africaine a connu une évolution qualitative quant à l’analyse des textes littéraires. Depuis Les Nouvelles écritures africaines, 1986 de Sewanou Dabla et le Colloque de Yaoundé, les critiques n’ont cessé d’émerveiller les lecteurs de par les résultats de leurs réflexions en insistant sur les premières publications africaines ou sur les nouvelles parutions qui s’inscrivent dans le registre du nouveau roman africain. La Plaie fait partie des œuvres qui ont été publiées autour des années 67-68 La présente réflexion qui se veut une relecture de l’œuvre romanesque de Malick Fall cherche à comprendre non seulement la manière par laquelle s’est effectuée la marginalisation et la ghettoïsation des populations africaines au lendemain des indépendances politiques, mais aussi et surtout comment de nouvelles méthodes critiques qui relèvent de la déconstruction et de la spatialité.
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littérature africaine,roman, folie, plaie,marginalisation, spatialité