Objectif : cette étude a été conduite dans le but d'identifier les génotypes de Papillomavirus Humains à
haut risque oncogène (HPV-HR) circulant chez les femmes sexuellement actives à Garango, au Burkina
Faso.
Méthodologie et résultats : avant le dépistage des lésions précancéreuses, des échantillons endocervicaux
ont été prélevés chez 135 femmes sexuellement actives à Garango. L'ADN extrait a permis de caractériser
14 génotypes de HPV-HR à travers une PCR multiplexe en temps réel. Quarante-trois pourcent (43%) des
femmes portaient une infection à HPV à haut risque oncogène soit 58/135. Sur les quatorze génotypes
testés, treize ont été identifiés et le génotype le plus fréquent était le HPV 56 (62,5 %) suivi des HPV 18
(5,5 %), HPV 68 (4,2 %), HPV 66 (4,2 %), HPV 59 (4,2 %), HPV 58 (4,2 %), HPV 35 (4,2 %). Le HPV 33
inclus dans le vaccin anti-HPV n’a pas été identifié chez les femmes de notre étude. Conclusion et
application des résultats : Ce type d'étude qui est la première à Garango a montré une forte prévalence du
génotype HPV 56 qui n'est pas encore couvert par un vaccin. Ces résultats constituent une contribution
scientifique sur l'épidémiologie et la distribution des génotypes HPV-HR et permettront de guider nos
politiques de santé vers une meilleure prévention du cancer du col de l'utérus.
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