Le fourrage de Khaya senegalensis (Desr.) A. Juss. csontribue à l’alimentation du bétail au Burkina Faso. Toutefois, il ya peu d’études sur ses métabolites secondaires aux effets à controverse. Le travail a consisté à déterminer les teneurs en coumarines du fourrage de Khaya senegalensis selon sa provenance. A cet effet, des feuilles matures et des jeunes rameaux ont été collectés de dix pieds dont cinq à Dionouna (site 1) et cinq au parc Bangr-weogo (site 2). Les méthodes standard ont servi à la caractérisation des coumarines dans ces organes et à leur localisation dans les feuilles. Le dosage des coumarines a été faite par spectrométrie. Les coumarines ont été détectées dans les feuilles et dans les rameaux puis localisées principalement dans les parenchymes cortical et médullaire de la foliole. Les teneurs en coumarines des feuilles et des rameaux du site 1 ont été comprises entre 19, 25±4, 85 et 44, 60±12, 83 µg EC/100 mg. Celles du site 2 ont varié entre16, 45±11, 17 à 27, 99±11, 27 µg EC/100 mg. Elles étaient toutes statistiquement similaires indépendamment de l’origine des échantillons. Cependant, ces teneurs élevées de coumarines dans le fourrage de K. senegalensis constituent une limite à sa distribution exclusive aux ruminants.
Khaya senegalensis, livestock feed, coumarins, Burkina Faso