L’impact d’un stress hydrique intervenu au stade végétatif et au stade floraison sur la croissance de cinq variétés de gombo a été étudié sous serre. L’application des différents stress hydriques a consisté à suspendre l’arrosage des plantes, respectivement du 32ème au 45ème jour après semis et à partir de 50% des plantes en fleur et ceci pendant 9 jours. Les résultats obtenus ont montré que toutes les variétés expriment la même réponse au déficit hydrique caractérisé par une baisse du potentiel hydrique foliaire (Ψh) et de la densité stomatique et également par une augmentation du déficit de saturation hydrique. En outre, le stress hydrique a eu un effet inhibiteur sur la croissance verticale et radiale des plantes provocant ainsi une réduction de la hauteur et du diamètre au collet des plantes. Toutefois, la réduction a été plus importante chez les plantes stressées pendant la phase végétative que chez celles stressées pendant la phase de floraison. La variété UAE 1 présente les plantes les plus hautes et la variété UAE 45 a les plantes de plus petite taille.
stress hydrique, croissance, stade végétatif, stade floraison