Le christianisme est apparu, grâce à l’action sociale et éducative qui accompagne sa diffusion en Afrique, comme un facteur important du changement social. Toutefois, les crises politiques et économiques dans l’Afrique postcoloniale ont été à l’origine d’un afro-pessimisme cultivé et entretenu en Occident comme en Afrique.
Cet article interroge, au-delà des limites du développement économique de l’Afrique aussi bien que de l’action sociale ecclésiastique, le problème de la conversion. Si la conversion est définie comme un changement profond du for intérieur avec pour corollaire une libération psychologique qui pousse à l’action prométhéenne, les Églises chrétiennes ont sans doute intérêt à revenir sur cette question essentielle de la conversion et à mettre en place un système de communication efficient pour apporter une contribution appréciable au développement de l’Afrique.
christianisme, Afrique, changement social, conversion religieuse