La présente réflexion porte sur le français en Afrique francophone ainsi que sur les conflits latents ou manifestes entre cette langue et les langues africaines. En effet, c'est à la faveur de la colonisation que la langue française a pris pied sur le sol africain et s'y est installée. Celle-ci étant un outil culturel, la France s’est appuyée sur elle pour promouvoir la culture française et européenne. Après avoir dompté l’âme de l’Africain pour la religion, il fallait le conditionner par l’école en amenant progressivement ce dernier à renier ses propres valeurs pour celles occidentales. Ainsi l’enseignement dispensé devrait exalter la civilisation européenne au détriment de celle africaine. Mais il s’est trouvé des visionnaires pour refuser le fait accompli car les langues africaines sont à même de véhiculer des valeurs positives. De nos jours, la langue française règne en maîtresse incontestée dans les institutions étatiques telles les écoles, la presse écrite, l’institution judicaire, ravalant les langues nationales africaines au rôle peu enviable de sous-langues, bonnes seulement pour les échanges intracommunautaires.
aliénation, assimilation, fonctionnement de l’aliénation, colonialisme, méthodes d'enseignement, statut du français