Au Burkina Faso, l’agriculture représente la principale source de revenus pour les populations rurales et le pilier de la sécurité alimentaire. Elle occupe plus de 80% de la population active et contribue pour environ 31% au PIB. Elle est dominée la production des céréales qui constituent la base de la sécurité alimentaire et nutritionnelle des populations. Parmi
ces spéculations, le maïs est largement cultivé sur toute l’étendue du territoire et présente la forte quantité de production ces dernières années, lui permettant d’occuper la première place. Malgré cette place, la demande de cette céréale reste énorme due à ses multiples formes d’utilisation dans le pays. Pour remédier à cette demande, l’idéal est de mettre à la disposition des utilisateurs, des variétés hybrides performantes et stables. Ainsi, pour créer ces hybrides, il est capital de connaitre certaines informations sur les parents qui serviront à la création. L’identification des parents élites nécessite la connaissance de leur aptitude à la combinaison. C’est dans cette dynamique que des hybrides ont été créés à l’INERA selon un plan diallèle et évalués selon un dispositif alpha latice à trois répétitions sur trois environnements durant deux années. Les résultats de l’analyse ont montré une grande variabilité au sein des hybrides étudiés. De plus, il existe une prépondérance de l’aptitude générale (AGC) par rapport à l’aptitude spécifique à la combinaison (ASC). Enfin, deux lignées (T02058 et PI601574) ont présenté des effets AGC positifs pour le caractère rendement dans tous les environnements. De ce fait, elles ont été considérées comme lignées élites pour la classification en différents groupes. Enfin, quatre hybrides ont enregistré des meilleures performances dans tous les environnements. Ces résultats sont intéressants car ils permettront de faciliter la création des hybrides performants et stables.
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