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Mémoire de langues, langues de mémoires : le Wagadu conté par Dani Kouyaté,
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Discipline: Langues et littératures
Auteur(s): SANOU Fatou Ghislaine
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Renseignée par : SANOU Fatou Ghislaine
Résumé

La langue revêt une importance capitale dans l’écriture filmique postcoloniale et sa réception. L’étude aborde la question de la mémoire et les langues dans les cinémas africains. En partant de l’exemple de la littérature à travers un ouvrage majeur que celui de Pascale Casanova, La République mondiale des lettres, l’analyse situe les rapports de domination entre les langues. Puis, l’accent est mis sur les relations entre les langues africaines et la mémoire collective, et enfin sur l’intérêt de la traduction comme le sous-titrage à partir du film de Dani Kouyaté, Sia le rêve du python (2001).
Dans ce film, le mythe sert de canal pour raconter le passé. L’actualisation du mythe par le cinéma, de son passage du soninké au bambara, se fait langage avec de nouveaux codes, de nouveaux choix, et la traduction peut être une issue pour la répétition des représentations collectives. Il y a donc des choix à opérer en matière de cinéma et cela tient du cinéaste, de son idéologie et des conditions matérielles. L’histoire et les langues africaines doivent être à la base de la création d’une identité africaine à travers le cinéma. Le mythe associe des lecteurs à d’autres lecteurs, des particularités à l’universel. Cela est aussi possible à travers la traduction des langues.

Mots-clés

cinéma, culture, langue, mémoire, Wagadu

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