Prévalence et facteurs associés au diabète gestationnel en milieu hospitalier urbain au Burkina Faso,
Lien de l'article: 10.1016/j.mmm.2022.08.014
Auteur(s): Yempabou Sagna 1, Abraham H.-W.-P. Bagbila 1, Solo Traoré 2, Lassane Zoungrana 2,3, Donald R.-A. Yanogo 2, Réné Bognounou 2, Pierre R. Kaboré 2, Vincent V. Hébié 2, Oumar Guira 2,3, Hervé Tiéno 3,4, Macaire S. Ouedraogo 1, Joseph Y. Drabo 2,3
Résumé

Introduction
Depuis O'Sullivan en 1950, le diabète gestationnel (DG) reste
une problématique au coeur des débats en diabétologie et en
gynéco-obstétrique, posant un problème de santé publique par
sa fréquence et par son retentissement materno-foetal [1].
Les données de prévalence du DG sont très variables dans le
monde selon les stratégies de dépistage, les tests diagnostiques
utilisés et les seuils retenus pour son diagnostic, les populations
et les ethnies étudiées [2].
Peu de données épidémiologiques existent en Afrique où on
retrouvait jusqu'en 2014 des prévalences urbaines et rurales de
0 à 13,9 % [3].Le dépistage du DG est nécessaire afin d'identifier les patientes
à risque de complications périnatales pour entreprendre un
traitement efficace.
Ainsi, des recommandations relatives aux nouvelles méthodes
diagnostiques du DG ont été émises par l'International Association
of Diabetes Pregnancy Study Group (IADPSG) en mars 2010
[4], puis reprises par l'Organisation mondiale de la Santé (OMS)
en 2014 [5].
Au Burkina Faso, nous ne disposons pas de données concernant
la prévalence du DG. En dehors de la glycémie à jeun réalisée
parfois lors des consultations prénatales (CPN), le dépistage du
DG n'est pas réalisé en pratique courante. C'est dans ce cadre que nous nous sommes proposés de mener cette étude de
dépistage du DG à Ouagadougou selon les critères de consensus
recommandés par l'IADPSG afin d'en estimer la prévalence et
décrire les facteurs de risque.

Mots-clés

Diabète gestationnel Hospitalier

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