Hémorragies digestives hautes : Facteurs associés au risque de décès chez les patients cirrhotiques au Centre Hospitalo-Universitaire Yalgado Ouédraogo (CHU-YO),
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Auteur(s): Zombré NMS, Sawadogo RCA, Coulibaly A, Guingané NA, Ouango J, Compaoré NI, Sombié AR, Sermé AK
Auteur(s) tagués: Arsène Roger SOMBIÉ ;
Résumé

Introduction : L’hémorragie digestive haute « HDH », complication fréquente de la cirrhose hépatique, est de pronostic péjoratif malgré le développement des techniques endoscopiques et médicamenteuses. l’apparition de nouvelles classes

Patients et Méthode : Etude transversale à visée descriptive et analytique avec une collecte rétrospective menée du 1er novembre 2018 au 31 décembre 2020. Ont été inclus tous les patients cirrhotiques admis dans le service d’Hépato gastroentérologie pour une hémorragie digestive haute extériorisée ou une anémie ou hématochésie avec preuve endoscopique de saignement du haut appareil digestif.

Résultats : Au total, 84 patients d’âge moyen de 47,62 ans avec un sex-ratio de 2,81 ont été retenus. L’hématémèse associée au méléna était le motif d’hospitalisation le plus fréquent (50%) ; les signes fonctionnels prédominants étaient l’asthénie (100%) et les vertiges (94%). La rupture de varices œsophagiennes (77,10%) et les ulcères gastroduodénaux (21,68%) étaient les principales étiologies. Au cours de l’hospitalisation, le taux de décès était de 33,33%. Des facteurs prédictifs de décès ont été mis en évidence entre autres : choc hémodynamique, taux de prothrombine bas, score de Rockall élevé, le stade de la cirrhose, taux d’hémoglobine bas, existence d’une récidive, varices œsophagiennes (VO).

Conclusion : La prise en charge des hémorragies digestives hautes reste très difficile dans notre contexte ; elle nécessite la mise à la disposition de nos hôpitaux, des médicaments vasopresseurs, et l’endoscopie interventionnelle.

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