La langue dioula dans le roman burkinabé : cas de Le Dernier Sîm-Bon (Zassi Goro) et L’Antédestin (Dramane Konaté),
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Auteur(s): TIBIRI Dieudonné
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Résumé

L'évocation de la langue dioula comme outil du roman burkinabé voire africain s'inscrit dans le cadre de la valorisation des langues d'Afrique. Cette mise en exergue des langues africaines est déjà perceptible dans les œuvres romanesques de Nazi Boni et d’Ahmadou Kourouma. Ce mode opératoire sonne comme un trait de l’écriture africaine d'expression française. Les écrivains africains, à travers leurs œuvres, présentent délibérément leur culture. Ils la mettent en évidence afin que tous puissent s'en imprégner. Zassi Goro et Dramane Konaté, respectivement à travers Le Dernier Sîm-Bon et L’Antédestin s'inscrivent dans ce cadre la. Ils utilisent la langue dioula dans un texte élaboré en langue française. Zassi Goro et Dramane Konaté sont des transcripteurs qui transcrivent oralité du monde noir. Leurs écrits baignent dans les traditions orales africaines. Ils nous plongent au cœur de nos mœurs, Ils sont, en plus des griots et des sages, les nouveaux garants du patrimoine socioculturel africain. Dans notre analyse, nous montrons que ces deux romans sont fortement imprégnés de la langue dioula. Cette imprégnation est perceptible, primo à travers le graphisme des mots dioula, secundo par l'entremise du vocabulaire dioula et tertio par l'oralité de la langue dioula.

Mots-clés

Littérature Langue Culture Dioula Roman

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