Contribution à l’amélioration de la production et la consommation locales du voandzou [Vigna subterranea (L.) Verdc.)] au Burkina Faso par la sélection de variétés locales cultivées résistantes à Macrophomina phaseolina (Tassi,
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Auteur(s): Adjima Ouoba, Ali Lardia Bougma, Mahamadi Hamed Ouédraogo , Nerbéwendé Sawadogo, Mahama Ouédraogo et Mahamadou Sawadogo
Résumé

Le voandzou (Vigna subterranea (L.) Verdcourt) est une source de protéines pour de nombreuses populations au Burkina Faso. Cependant sa culture est fortement handicapée par plusieurs agents fongiques parmi lesquels l’espèce Macrophomina phaseolina (Tassi) Goidnich est l’un des champignons les plus pathogéniques et prévalents. Ce qui constitue un frein à la production et à la consommation locale à grande échelle.
Cette étude visait à identifier l’espèce Macrophomina phaseolina (Tassi) Goidnich et les sources potentielles de résistance à ce pathogène parmi les variétés locales de voandzou cultivées au Burkina Faso, afin d’améliorer la production et la consommation de cette légumineuse.
Pour la Caractérisation génétique des races de Macrophomina phaseolina (Tassi) un séquençage des régions ITS des isolats collectés dans les trois zones agro-climatiques du pays a été réalisé et les séquences ont été comparées à celles de la base de données de NCBI afin de déterminer l’identité de ces isolats. Ensuite 20 variétés de voandzou ont été soumises à un criblage en serre aux races de l’espèce Macrophomina phaseolina selon un disposif en splits plots. Une classification ascendante hiérarchique des notes de sévérité a été ensuite réalisée, afin de déterminer les groupes de sensibilité.
Les résultats ont révélé l’existence de trois races du champignon spécifiques à chaque zone agro-climatique et trois groupes de génotypes : les génotypes résistants, moyennement sensibles et sensibles. Chaque groupe est constitué de génotypes à sensibilité spécifique à chaque race. Sept génotypes ont présenté une résistance à la fois aux trois races de M. phaseolina, deux génotypes moyennement sensibles à la fois à ces races et onze génotypes à sensibilité ou résistance spécifique à chaque race du pathogène. L’utilisation génotypes résistants par les producteurs contribuera à l’augmentation de la production et la consommation locale du voandzou.

Mots-clés

Voandzou résistance Macrophomina phaseolina Burkina Faso

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