Introduction :
Le cancer du sein demeure un problème
majeur de santé publique dans le monde.
L’objectif était d’étudier le profil de l’ACE
au cours de la chimiothérapie chez les
patientes suivies pour cancer du sein.
Matériel et méthodes :
Il s’est agi d’une étude cas-témoins, qui
s’est déroulée de mai 2019 à août 2022 dans
deux structures sanitaires de la ville de
Ouagadougou. Les cas étaient représentés
par les patientes ayant présenté une
mauvaise réponse à la chimiothérapie selon
les critères RECIST ; et les témoins une
bonne réponse.
Résultats :
Au total, quarante et un (41) patientes ont
été incluses dont 23 cas et 18 témoins.
L’âge moyen était de 50,78±11,80 ans pour
les cas et 45,39±9,31 ans pour les témoins
(p=0,1202). L’ACE moyen préthérapeutique
(N=15) était de 4,39±3,95
ng/mL pour les cas et 4,25±3,83 ng/mL
pour les témoins (p=0,9436). Quant à l’ACE moyen post-thérapeutique (N=41), il
était respectivement de 24,16±72,45 ng/mL
et 2,42±2,55 ng/mL (p=0,212) pour les cas
et les témoins. Aucune association n’a été
retrouvée entre le profil évolutif de l’ACE
et la réponse à la chimiothérapie du cancer
du sein.
Conclusion :
L’ACE est un marqueur tumoral dont
l’utilité dans le suivi de la chimiothérapie
du cancer du sein est controversée. Dans
l’étude, il n’a été retrouvé aucun bénéfice de
son dosage pour le suivi des patientes.

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