Hooded Vultures Necrosyrtes monachus are still declining in West Africa: a nearly 50-year assessment study (1969–2019),
Auteur(s): Clément Daboné, Idrissa Ouédraogo, Adama Ouéda, Lindy J Thompson & Peter DM Weesie
Auteur(s) tagués: Adama OUEDA ;
Résumé

Large-scale declines in vulture populations have been recorded in West Africa. One concern is that the current trend in Hooded Vulture Necrosyrtes monachus populations in West Africa is poorly known. To help fill this knowledge gap, we conducted nationwide road counts in Burkina Faso, Mali and Niger, using (where possible) the same routes and methods as counts conducted in 1969–1973 and 2003–2004 (46–50 years later). Use of exactly the same routes was unfortunately possible only in Burkina Faso as a result of the security situation in sub-Saharan West Africa at the time of this study. Our results reveal that Burkina Faso remains a stronghold for Hooded Vultures with a mean abundance of 62 individuals per 100 km, reaching a peak of 217 per 100 km in the highest abundance areas. A comparison between early and recent studies shows that populations of Hooded Vulture are still declining in the West African sub-region. In Burkina Faso, the number of Hooded Vultures per 100 km decreased from 122 to 75 (a decline of 38%) over the last five decades. In the West African sub-region, under both ‘best-case’ and ‘worst-case’ scenarios, Hooded Vultures seem to have declined by 58% to 65% between the 1970s and 2019. The main causes of this population decline in West Africa are unintentional poisoning, decreasing food availability, and the trade in vulture body parts for Traditional Medicine. Conservation actions for Hooded Vultures in West Africa could include the implementation of supplementary feeding sites (also known as ‘vulture restaurants’) and decreasing the demand for vulture body parts (for use in Traditional Medicine and mystical practices) by offering relevant alternatives such as plants and their derivatives.

Les Vautours charognards Necrosyrtes monachus ne cessent de décliner en Afrique de l’Ouest: une étude évaluative sur près de cinquante ans (1969–2019)
Des déclins à grande échelle dans les populations de vautours ont été signalés en Afrique de l’Ouest. Une des préoccupations est que la tendance actuelle des populations de Vautour charognard Necrosyrtes monachus en Afrique de l’Ouest n’est pas suffisamment connue. Pour en savoir plus, nous avons effectué des comptages routiers à l’échelle nationale à travers le Burkina Faso, le Mali et le Niger, en utilisant (dans la mesure du possible) les mêmes itinéraires et les mêmes méthodes que les comptages effectués en 1969–1973 et 2003–2004 (46–50 ans plus tard). Malheureusement, ce n’est qu’au Burkina Faso qu’il a été possible de reprendre exactement les mêmes itinéraires, en raison de la situation sécuritaire dans la région au moment de l’étude. Nos resultats révèlent que le Burkina Faso reste un bastion pour les Vautours charognards avec une abondance moyenne de 62 individus aux 100 km, atteignant un pic de 217 aux 100 km dans les zones présentant les plus fortes abondances. Une comparaison entre les études antérieures et la récente montre que les populations de Vautours charognards sont toujours en déclin dans la sous-region de l’Afrique de l’Ouest. Au Burkina Faso, le nombre de Vautours charognards rapporté à 100 km est passé de 122 à 75 (soit un déclin de 38%) au cours des cinq dernières décennies. Dans cette sous-région de l’Afrique de l’Ouest, que ce soit dans ‘le meilleur des scénarios’ ou ‘le pire des scénarios’ les Vautours charognards semblent avoir décliné de 58% à 65% entre les années 1970 et 2019. Les principales causes du déclin de la population de Vautours charognards en Afrique de l’Ouest sont l’empoisonnement involontaire, la diminution de la disponibilité alimentaire et le commerce des parties du corps des vautours pour la médecine traditionnelle. Les actions de conservation pour les Vautours charognards en Afrique de l’Ouest pourraient inclure la mise en place de sites d’alimentation supplémentaires (également connus sous le nom de ‘restaurants pour vautours’) et la diminution de la demande de parties du corps des vautours (pour l’utilisation dans la médecine traditionnelle et les pratiques mystiques) en offrant des alternatives pertinentes telles que les plantes et leurs dérivés.

Mots-clés

comparative counts continuous decline Burkina Faso long-term monitoring Traditional Medicine

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